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  4.    <title>LaTribuneToulouse</title>
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  7.    <item>
  8.      <title>Spatial : Loft Orbital en plein rush à Toulouse avant de lancer ses premières constellations</title>
  9.      <link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-05-03/spatial-loft-orbital-en-plein-rush-a-toulouse-avant-de-lancer-ses-premieres-constellations-996774.html</link>
  10.      <description>&lt;p&gt;Le rythme s'accélère à Toulouse pour Loft Orbital. &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-04-07/spatial-loft-orbital-s-agrandit-a-toulouse-pour-lancer-deux-constellations-en-moins-de-deux-ans-958193.html"&gt;L'une des figures de proue du NewSpace dans la Ville rose&lt;/a&gt; entre dans les phases finales de développement de ses deux premières constellations de satellites.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;Fondée en 2017 à San Francisco par Antoine de Chassy, Pierre-Damien Vaujour et Alex Greenberg, &lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/start-up/2019-11-20/new-space-la-startup-californienne-loft-orbital-s-installe-a-toulouse-833496.html"&gt;Loft Orbital a&lt;/a&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/start-up/2019-11-20/new-space-la-startup-californienne-loft-orbital-s-installe-a-toulouse-833496.html"&gt; implanté deux ans plus tard une équipe française à Toulouse&lt;/a&gt;&lt;span&gt;. À la différence des acteurs traditionnels de la filière spatiale, Loft Orbital n'est pas un fabricant de satellites qui programme le lancement d'une charge utile pour un client. La jeune pousse achète des plateformes satellitaires et se charge ensuite des technologies logicielles qui permettent l'interface entre les charges utiles des clients (caméras, capteurs) et la plateforme. Une fois le satellite lancé, les clients de Loft Orbital peuvent prendre le contrôle de leur charge utile et accéder à leurs données.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-04-07/spatial-loft-orbital-s-agrandit-a-toulouse-pour-lancer-deux-constellations-en-moins-de-deux-ans-958193.html"&gt;Spatial : Loft Orbital s'agrandit à Toulouse pour lancer deux constellations en moins de deux ans&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;&lt;span&gt;Une vingtaine de satellites à envoyer d'ici fin 2025&lt;/span&gt;&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Depuis sa création, la startup a déjà lancé trois premiers satellites (deux en octobre 2021 et le troisième en janvier 2023) de services partagés entre une demi-douzaine de&lt;span&gt; clients par satellite qui se répartissent les coûts de la mission. Depuis le début de l'année&lt;/span&gt;, les cadences s'accélèrent pour la startup, avec un satellite envoyé au mois de mars, un autre prévu en juillet. Surtout, entre le mois d'octobre et début 2025, Loft Orbital doit envoyer en orbite les dix satellites de la constellation d'observation de la Terre commandée par le Canadien EarthDaily. Et l'année prochaine, la société devra aussi livrer les dix satellites d'une constellation à destination du &lt;span&gt;département de la Défense américaine.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;« &lt;em&gt;Nous allons passer d'une société qui envoie en orbite un satellite par an à une société qui va lancer dix satellites par an&lt;/em&gt; », résume Emmanuelle Méric, directrice Europe de Loft Orbital devant la secrétaire d'Etat au Numérique Marina Ferrari, en déplacement ce jeudi en Haute-Garonne.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Pour réussir ce passage à l'échelle crucial, la startup s'est alliée avec Airbus. Alors que sur ses premiers modèles, Loft Orbital avait acheté les plateformes satellites auprès de Leostella (coentreprise de Thales Alenia Space et Spaceflight Industries), pour industrialiser son modèle économique, la jeune société a commandé auprès d'&lt;a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/loft-orbital-la-nouvelle-commande-a-airbus-valide-le-modele-economique-de-la-startup-948159.html"&gt;Airbus 32 plateformes d'orbite basse (dérivées de celles qui équipent la constellation télécoms OneWeb&lt;/a&gt;).&lt;/p&gt; &lt;p&gt;« &lt;em&gt;Cela nous&lt;strong&gt; &lt;/strong&gt;permet de bénéficier d'une chaîne de montage très rapide et fiable puisque la constellation OneWeb compte déjà plus de 600 satellites en orbite&lt;/em&gt; », commente &lt;span&gt;Frédéric Cristini, directeur commercial de la startup.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Le géant européen du spatial est actuellement en train de réaliser à Toulouse les étapes finales sur le premier satellite de la première constellation de Loft Orbital. La startup se charge, de son côté, d'intégrer les charges utiles. &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-04-07/spatial-loft-orbital-s-agrandit-a-toulouse-pour-lancer-deux-constellations-en-moins-de-deux-ans-958193.html"&gt;Dans les locaux qu'elle a investis l'an passé dans l'hypercentre de Toulouse&lt;/a&gt;, Loft Orbital dispose aussi d'un laboratoire pour mener des&lt;span&gt; tests de radiofréquences, et d'un centre de contrôle pour opérer les satellites une fois qu'ils sont envoyés dans l'espace.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;img src="https://static.latribune.fr/article_body/2147212/loft-orbital.jpg" data-id="2147212" class="content_media" alt="loft orbital"&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;img src="https://static.latribune.fr/article_body/2147213/loft-orbital.jpg" data-id="2147213" class="content_media" alt="LOFT ORBITAL"&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;em&gt;Centre de contrôle et laboratoire radiofréquences de Loft Orbital à Toulouse. (Crédits : Rémi Benoit)&lt;/em&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Nouvelle levée de fonds en réflexion&lt;/h2&gt; &lt;p&gt; À terme, Loft Orbital aimerait décrocher un client d'ancrage français ou européen pour accélérer son développement en France avec l'ouverture d'un centre pour intégrer les charges utiles aux satellites et les tester sur place. La société a déjà commencé à construire sa chaîne d'approvisionnement en misant sur le "made in France" avec les partenariats avec Airbus pour les plateformes, mais aussi avec &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2023-03-20/desormais-propriete-de-safran-syrlinks-multiplie-les-collaborations-avec-le-new-space-toulousain-955458.html"&gt;Syrlinks pour les radiocommunications&lt;/a&gt; et &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-11-21/spatial-anywaves-nomme-eric-de-saintignon-comme-directeur-general-983715.html"&gt;Anywaves pour les antennes&lt;/a&gt;.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/loft-orbital-la-nouvelle-commande-a-airbus-valide-le-modele-economique-de-la-startup-948159.html"&gt;Loft Orbital : la nouvelle commande à Airbus valide le modèle économique de la startup&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;En un an, Loft Orbital a doublé ses effectifs sur son entité toulousaine qui dépasse la centaine de collaborateurs (sur un effectif mondial de 230 personnes) de vingt nationalités différentes. Face à cette hypercroissance (&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2023-02-20/next-40-ft-120-en-occitanie-safti-fait-son-entree-loft-orbital-swile-et-ilek-encore-la-952469.html"&gt;la startup fait partie du Next40&lt;/a&gt;), la pépite du NewSpace pourrait bientôt se retrouver à l'étroit dans ses &lt;span&gt;1.000 m2 répartis sur quatre niveaux. Après avoir&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2021-12-07/spatial-loft-orbital-leve-140-millions-de-dollars-pour-sa-future-constellation-de-services-partages-897991.html"&gt; levé 140 millions de dollars fin 2021,&lt;/a&gt; un nouveau tour de table à trois chiffres est en réflexion.&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Charges utiles virtuelles&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Car la startup est déjà en train de plancher sur des constellations supplémentaires encore plus disruptives.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;em&gt;« De par notre modèle historique, nous sommes capables d'embarquer plusieurs charges utiles hétérogènes (&lt;/em&gt;de taille et répondant à des fonctionnalités différentes, ndlr&lt;em&gt;) provenant de plusieurs clients à bord d'un satellite. Nous avons montré, avec le dernier satellite envoyé en mars dernier (YAM6), que nous pouvons aller plus loin. Les clients n'ont plus besoin de fournir de capteurs (caméras) et peuvent se contenter de charges utiles virtuelles, notamment des briques logicielles qui tournent à bord du satellite », relève Emmanuelle Méric.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Il est même possible de déclencher des missions en quelques jours à distance sur des satellites déjà en orbite. Pour Loft Orbital, le satellite nouvelle génération YAM6 est le précurseur de nouveaux cas d'usage pour le spatial pour lequel un partenariat a été noué avec Microsoft, géant du cloud et de l'intelligence artificielle.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« &lt;em&gt;Il existe trois cas d'usage principaux. Le premier, c'est de pouvoir envoyer des alertes au sol dans des situations d'urgence comme en cas de feux de forêt. Nos satellites vont se connecter avec des satellites en orbite géostationnaires pour arriver à communiquer en temps réel avec le sol. Le deuxième cas d'usage, c'est ce qu'on appelle la prise de décision autonome, autrement dit le satellite n'a pas besoin de recevoir de tâches pour g&lt;/em&gt;&lt;span&gt;&lt;em&gt;énérer et collecter de la donnée supplémentaire. Le troisième aspect, c'est que grâce à l'intelligence artificielle, le satellite va déjà réaliser un premier filtrage des données pour ne faire redescendre au sol que des informations pertinentes (&lt;/em&gt;par exemple supprimer les images satellites encombrées par des nuages, ndlr&lt;em&gt;)&lt;/em&gt;&lt;/span&gt; », décrit Elisa Carcaillon, directrice du développement commercial chez Loft Orbital.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Sur ce modèle de constellations d'un nouveau genre, Loft Orbital estime n'avoir pas de concurrence frontale : « &lt;em&gt;A la différence d'autres acteurs du NewSpace comme Unseenlabs ou Kinéis (&lt;/em&gt;en passe de déployer respectivement &lt;a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spatial-pourquoi-unseenlabs-va-rester-un-leader-implacable-dans-la-detection-radiofrequence-996544.html"&gt;une constellation dans la détection radiofréquence&lt;/a&gt; et &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-03-11/spatial-kineis-fer-de-lance-des-ambitions-francaises-en-matiere-de-constellations-992326.html"&gt;une autre dans l'Internet d&lt;/a&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-03-11/spatial-kineis-fer-de-lance-des-ambitions-francaises-en-matiere-de-constellations-992326.html"&gt;es objets&lt;/a&gt;, ndlr&lt;em&gt;), Loft Orbital n'a pas vocation à développer l'ensemble de la chaîne de valeur pour des constellations spécialisées. Notre société va fournir une infrastructure spatiale mise à la disposition des clients pour déployer une charge utile physique ou virtuelle, via des algorithmes d'intelligence artificielle à bord de satellites déjà en orbite, pour des missions très variées »&lt;/em&gt;, conclut Emmanuelle Méric.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spatial-pourquoi-unseenlabs-va-rester-un-leader-implacable-dans-la-detection-radiofrequence-996544.html"&gt;Spatial : pourquoi Unseenlabs va rester un leader implacable dans la détection radiofréquence&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt;</description>
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  13.      <pubDate>Fri, 03 May 2024 16:55:00 +0200</pubDate>
  14.    </item>
  15.    <item>
  16.      <title>La foncière Bien Commun proche de finaliser une levée de fonds pour réaliser sa première réhabilitation immobilière en Occitanie</title>
  17.      <link>https://toulouse.latribune.fr/immobilier/2024-05-03/la-fonciere-bien-commun-proche-de-finaliser-une-levee-de-fonds-pour-realiser-sa-premiere-rehabilitation-immobiliere-en-occitanie-996780.html</link>
  18.      <description>&lt;p&gt;« &lt;em&gt;Nous sommes entrés dans la phase de consultation des entreprises&lt;/em&gt; », se félicite Fabien Zufferey, le président du directoire de la société coopérative Bien Commun. Cette dernière prépare activement la réhabilitation d'un immeuble de deux étages sur la petite commune de &lt;span&gt;Cazes-Mondenard (Tarn-et-Garonne), localité de 1.200 habitants qui attend beaucoup de ce projet.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;« C'est un ancien bâtiment inoccupé, face à la mairie, sur lequel nous avons mené une étude de faisabilité pour déterminer les besoins du territoire. Il abritera huit petits logements, pour jeunes actifs et séniors autonomes, sur les premier et second étages. Au rez-de-chaussée, nous aurons une épicerie multiservices en circuit court », décrit le dirigeant.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;À l'image de cette première opération, la société coopérative est née en 2018 avec pour mission d'oeuvrer à la revitalisation des petits villages et petites communes en milieu rural, sur la région Occitanie. Le tout avec la volonté de mener des réhabilitations efficaces sur le plan énergétique.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Une démarche bienvenue alors que les politiques publiques en la matière se multiplient ces dernières années. Il y a tout d'abord le plan Villages d'Avenir présenté en juin 2023, &lt;span&gt;visant à accompagner des communes rurales de moins de 3.500 habitants dans la réalisation de leurs projets de développement&lt;/span&gt;&lt;span&gt;. Dans la même logique, le plan Petites Villes de demain, annoncé en 2020, consiste à accompagner la mutation de 1.600 communes rurales du pays. Enfin, tout récemment, la Région Occitanie a voté un ambitieux plan pour le logement durable sur son territoire.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;« &lt;em&gt;Nous échangeons avec les services du conseil régional pour être accompagnés sur nos projets. Nous sentons que cela bouge sur notre thématique. Nous arrivons au bon moment&lt;/em&gt; », constate Fabien Zufferey.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/immobilier/2024-04-03/immobilier-hors-site-nous-sommes-dans-un-momentum-assez-favorable-pour-nous-sebastien-matty-ga-smart-building-994472.html"&gt;Immobilier hors-site : « Nous sommes dans un momentum assez favorable pour nous » (Sébastien Matty, GA Smart Building)&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Des soutiens financiers importants&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;Pour preuve, la structure vient d'obtenir une subvention de 400.000 euros du Fonds Vert de l'État, ainsi qu'un second soutien de 120.000 euros au titre du fonds de restructuration des locaux d'activités. Le dispositif « reconquête des friches » de la Région Occitanie, tout comme Action Logement, pourraient également apporter leur pierre à l'édifice. Des marques de confiance non négligeables sur une opération estimée à 1,2 million d'euros, somme que la coopérative Bien Commun compte réunir avec un emprunt bancaire auprès de deux banques partenaires, prêtes à suivre cette équipe de huit salariés, et des fonds propres au travers d'une levée de fonds en titres participatifs fraîchement lancée sur la plateforme Lita.co.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;« L'objectif de cette opération est de boucler le besoin en fonds de roulement (BFR) pour cette première opération de réhabilitation et préparer les besoins en fonds propres pour la seconde opération. Nous cherchons à lever 150.000 à 400.000 euros, sachant que nous avons déjà obtenu 150.000 euros d'intentions d'investissement en quelques jours sur la phase de pré-collecte », expose Fabien Zufferey.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;Après avoir levé 450.000 euros en 2022, notamment pour renforcer les équipes de la coopérative, la direction de Bien Commun prévoit de boucler ce second tour de table en juin prochain, avant de procéder à l'acquisition de la maison Mazet à Cazes-Mondenard auprès de l'Établissement Public Foncier (EPF) d'Occitanie durant l'été. Les travaux pourraient ainsi débuter avant la fin de l'année et nécessiteront dix à douze mois. Ce qui projette une livraison en 2025, pour des logements à loyer très abordable,  promet la foncière Bien Commun, avec la volonté qu'ils soient reconnus comme des logements sociaux.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Foncière mais pas que...&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Pour autant, si la coopérative Bien Commun n'a pas encore touché ses premiers loyers, elle annonce tout de même un chiffre d'affaires supérieur à 200.000 euros, à en croire son rapport d'activité 2023. Pour ce faire, la société coopérative toulousaine, abrite deux filiales, à savoir sa foncière immobilière et un bureau d'études, très actif ces derniers mois.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Beaucoup de collectivités font appel à nous pour étudier des projets ou les accompagner sur des études de faisabilité. Une quinzaine de travaux sont en cours et c'est aussi pour nous une porte d'entrée avant de poursuivre les projets avec notre foncière (...) Beaucoup de communes nous proposent des terrains, nous avons l'embarras du choix. Mais c'est une activité très consommatrice de cash donc il faut que les collectivités jouent le jeu et c'est ce qui conditionne notre choix. Le plus dur n'est pas de trouver un foncier mais plutôt un environnement propice à la réussite d'un projet », décrit le président du directoire.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Dans son idéal, la coopérative toulousaine aimerait mener une opération avec sa filiale foncière tous les dix-huit mois. La prochaine pourrait d'ailleurs se situer sur le territoire de la Haute-Garonne, en dehors du périmètre de la métropole toulousaine.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://objectifaquitaine.latribune.fr/business/immobilier/2024-04-24/une-cooperative-du-limousin-cherche-1-million-d-euros-pour-cultiver-l-urbanisme-rural-995932.html"&gt;Une coopérative du Limousin cherche 1 million d'euros pour cultiver l'urbanisme rural&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt;</description>
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  20.      <guid>https://toulouse.latribune.fr/immobilier/2024-05-03/la-fonciere-bien-commun-proche-de-finaliser-une-levee-de-fonds-pour-realiser-sa-premiere-rehabilitation-immobiliere-en-occitanie-996780.html</guid>
  21.      <pubDate>Fri, 03 May 2024 12:30:00 +0200</pubDate>
  22.    </item>
  23.    <item>
  24.      <title>Cybersécurité : à Toulouse, les entreprises inquiètes face à l'arrivée de la directive NIS 2</title>
  25.      <link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-05-02/cybersecurite-a-toulouse-les-entreprises-inquietes-face-a-l-arrivee-de-la-directive-nis-2-996727.html</link>
  26.      <description>&lt;p&gt;Un choc des paradoxes ? Alors que le gouvernement s'est engagé une nouvelle fois à un choc de simplification auprès des acteurs économiques, un nouveau texte inquiète ces derniers. Dans quelques semaines, en juillet prochain, le parlement va débattre sur la future directive NIS 2, une nouvelle réglementation française en matière de cybersécurité, émanant directement de nouvelles dispositions européennes.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Il faut peut-être regarder l'empilement réglementaire des thématiques qui touchent toutes les entreprises et analyser la compatibilité de cette future directive avec les réglementations en vigueur dans d'autres pays, s'inquiète Philippe Robardey, le président du groupe Sogeclair », qui emploie 1.000 collaborateurs sur quatre continents différents.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Un ressenti que le dirigeant a pu partager directement avec &lt;span&gt;Marina Ferrari, la secrétaire d'État chargée du Numérique, venue spécialement à Toulouse jeudi 2 mai, pour rencontrer entreprises et collectivités pour échanger sur ces futures normes de cybersécurité. Lors de cette rencontre à la préfecture de région, la membre du gouvernement a aussi été interpellée sur le manque de visibilité du domaine d'application.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;« &lt;em&gt;Le projet de loi est trop vaste dans son application, il faut affiner&lt;/em&gt; », peste Valérie Jimenez, la présidente de Jimenez Transport et vice-présidente du Medef Haute-Garonne. &lt;em&gt;« Le champ d'application manque de visibilité »&lt;/em&gt;, appuie son avocate présente à ses côtés France Charruyer.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Nous avons été victimes de cyberattaques donc nous sommes conscients des enjeux, mais l'élargissement réglementaire de NIS 1 vers NIS 2 s'annonce très coûteux. Il va être très compliqué de couvrir toutes nos infrastructures et toutes nos industries, sans parler de toutes nos filiales. Faut-il protéger de la même manière le club de rugby professionnel du Castres Olympique que nos usines de dermato-cosmétique, ou même celles en lien avec le secteur médical ? Enfin, dans notre secteur, nous travaillons avec beaucoup de petits laboratoires et petites biotechs qui ne seront pas soumises à NIS 2. Nous ne souhaitons pas porter l'effort financier et technique pour toute la filière », met en garde &lt;span&gt;Véronique&lt;/span&gt;&lt;span&gt; Bardet, la directrice de la cybersécurité au sein du groupe Pierre Fabre dont l'entité est actionnaire du club sportif.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Cette inquiétude des entreprises à l'égard de NIS 2 s'explique dans le fait que son application avec la réglementation précédente passe de 10 secteurs d'activités à 18 domaines d'application. Surtout, elle classe les acteurs économiques en deux catégories : les entités essentielles (250 salariés au moins ou 50 millions d'euros de chiffre d'affaires) et les entités importantes (50 salariés minimum ou 10 millions d'euros de chiffre d'affaires). Si&lt;span&gt; les deux dénominations sont assujetties aux mêmes obligations, les entités importantes devraient bénéficier tout de même d'un régime de mise en œuvre moins contraignant.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Les entreprises pas motivées à l'idée d'investir à nouveau dans la cybersécurité&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Mais en période inflationniste, cette nouvelle directive autour de la cybersécurité est mal perçue par les entreprises, qui s'attendent à des investissements importants pour être dans les clous. « &lt;em&gt;Nous avons investi 300.000 euros dans un nouveau logiciel informatique et 5.000 euros en amont pour un audit, alors que nous faisons huit millions d'euros de chiffre d'affaires&lt;/em&gt; », illustre Martin Pinel, le président de la clinique Pyrénées, à Colomiers (Haute-Garonne). « &lt;em&gt;Le coût de l'informatique augmente et nous n'arrivons pas encore à répercuter cette hausse sur nos transactions commerciales. Cela érode notre rentabilité&lt;/em&gt; », s'inquiète Jean-Luc Darre, le DSI du sous-traitant aéronautique Nexteam.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-01-12/la-cybersecurite-ne-doit-pas-etre-percue-comme-un-poste-de-depenses-par-les-entreprises-baptiste-robert-987735.html"&gt;« La cybersécurité ne doit pas être perçue comme un poste de dépenses par les entreprises » (Baptiste Robert)&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Pour ce qui est des collectivités, aussi concernées par ces nouvelles normes de cybersécurité, le gouvernement a commandé une étude d'impact et attend les conclusions de cette analyse avant le début de l'été. « &lt;em&gt;Mais ce sont des choses qui pourraient être intégrées dans les dotations de l'État&lt;/em&gt; », projette la secrétaire d'État chargée du Numérique devant son auditoire. « &lt;em&gt;L'entrée en vigueur de NIS 2 doit se faire dans une forme de progressivité sinon vous découragerez les collectivités locales, pour l'instant démunies sur la question&lt;/em&gt; », tient à alerter Jacques Oberti, le président du Sicoval, l'intercommunalité du sud-est toulousain.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Mais ce qui a fait réagir plus que tous les participants à cette rencontre avec la membre du gouvernement est quand celle-ci a évoqué dans ses propos liminaires la possibilité de sanctions financières pour les entreprises en cas de non-respect des futures normes en matière de cybersécurité. Il est question de pénalités pouvant dépasser plus d'un pour-cent du chiffre d'affaires annuel... « &lt;em&gt;Au lieu de penser immédiatement aux sanctions, il faudrait penser à des incitations, avec pourquoi pas des baisses de charges pour encourager les entreprises à investir sur cette question de la cybersécurité&lt;/em&gt; », a rétorqué Valérie Jimenez.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Concernant cette logique de sanctions, nous allons nous donner du temps (...) Il est prévu un délai de trois ans à compter de l'entrée en vigueur de la loi. Nous ne sommes pas là pour faire du business sur vos risques cyber. Mais il faut avoir en tête qu'une attaque cyber coûte bien plus chère qu'une infrastructure adéquate », lui a répondu Marina Ferrari, consciente de « l'épineuse question du financement ».&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Au-delà d'être une problématique financière, la cybersécurité est avant tout confrontée à un manque de moyens humains pour être adoptée largement, malgré la hausse de +30% des attaques avec des rançongiciels entre 2022 et 2023, en France, selon l'&lt;span&gt;Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (&lt;/span&gt;Anssi).&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« En Occitanie, il y a un étalement des acteurs de la cybersécurité mais il est important de travailler ensemble et de mutualiser les moyens. Nous sommes ici dans une logique de politique publique et non pas de label (...) Dans notre région, il nous manque 2.000 profils sur la cybersécurité au sein des entreprises, chaque année, mais il nous manque aussi une centaine de formateurs à ces sujets par an », relate Marc Sztulman, conseiller régional de la région Occitanie et président de Cyber'Occ, une entité satellite de la collectivité qui propose ses services pour accompagner les entreprises et collectivités de son territoire sur la cybersécurité.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;En ce sens, l'agglomération toulousaine va accueillir prochainement un Campus Cyber, qui réunira mondes économique, institutionnels et académiques, avec notamment la volonté de doper l'offre de formation en local sur ces sujets.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-01-16/cybersecurite-l-occitanie-se-dote-d-un-campus-cyber-987965.html"&gt;Cybersécurité : l'Occitanie se dote d'un Campus Cyber&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt;</description>
  27.      <enclosure url="https://static.latribune.fr/2365650/marina-ferrari.jpg" mimetype="image/jpeg" type="image/jpeg" length="3005874"/>
  28.      <guid>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-05-02/cybersecurite-a-toulouse-les-entreprises-inquietes-face-a-l-arrivee-de-la-directive-nis-2-996727.html</guid>
  29.      <pubDate>Thu, 02 May 2024 19:01:00 +0200</pubDate>
  30.    </item>
  31.    <item>
  32.      <title>Ingénieur et maraîcher en même temps, une association toulousaine défend la polyactivité</title>
  33.      <link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/social/2024-05-02/ingenieur-et-maraicher-en-meme-temps-une-association-toulousaine-defend-la-polyactivite-994084.html</link>
  34.      <description>&lt;p&gt;Quatre jours dans son emploi actuel et un jour au service d'une mission écologique ou sociale, c'est ce qu'expérimente l'association toulousaine Les Ateliers Icare. L'association encourage les salariés des secteurs industriels, comme l'aéronautique, à choisir la polyactivité pour associer travail et écologie.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Ce collectif est né pendant le confinement, en réponse à une lettre de L'Atelier d'écologie politique de Toulouse (Atécopol), pour interpeller les salariés de l'aéronautique sur les effets du secteur face à l'environnement. Depuis l'association s'est ouverte à d'autres secteurs tels que le maritime, le numérique, le transport routier, l'industrie lourde, l'agriculture.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Rassemblant essentiellement des salariés qui s'interrogent sur la perte de sens de leur activité par rapport aux enjeux écologiques et sociaux, le collectif compte actuellement une quarantaine d'adhérents. Après avoir testé le concept avec une dizaine de ses membres en Haute-Garonne, l'association mène en ce printemps une nouvelle phase d'expérimentation.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/economie/developpement-economique/2021-08-31/moins-d-avions-plus-emplois-les-propositions-chocs-d-un-collectif-toulousain-891437.html"&gt;« Moins d'avions, plus d'emplois » : les propositions chocs d'un collectif toulousain&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;« Une passerelle pour sortir de la culture du CDI »&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;À l'origine ingénieur chez Airbus, Frédéric Berthelot a quitté son emploi en 2021 face à une perte de motivation, pour reprendre des études d'éco-ingénierie. Aujourd'hui, il est à mi-temps bénévole chez un maraîcher et salarié pour l'association.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Il insiste sur le choix de cette polyactivité : &lt;em&gt;« Aujourd'hui, beaucoup subissent cette polyactivité, à cause de la rémunération ou aussi parce que les activités sont saisonnières. Le but était de découvrir différents métiers en fonction des capacités de chacun, de passer du temps avec les agriculteurs, découvrir leur activité et en capter ses spécificités. Notre souhait déjà, c'était vraiment de fonctionner par expérimentation successive pour du concret plutôt que de poser un grand projet sur le papier »&lt;/em&gt;.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Pour lui, les Ateliers Icare offrent&lt;em&gt; « un espace de reconversion et une passerelle pour essayer une autre activité en sortant de cette culture du CDI de cinq jours comme seul parcours professionnel ».&lt;/em&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/economie/2023-04-04/l-emploi-des-cadres-en-occitanie-ne-s-est-jamais-aussi-bien-porte-957752.html"&gt;L'emploi des cadres en Occitanie ne s'est jamais aussi bien porté !&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Depuis un an, Les Ateliers Icare proposent sur deux espaces de la région toulousaine la polyactivité au sein des métiers de l'agriculture, chez deux maraîchers (l'un à Blagnac et l'autre à Pujaudran dans le Gers). « &lt;em&gt;Ces phases d'expérimentation permettent de tester le concept en prenant quelques jours de congés ou en s'organisant sur le week-end. Nous préférerions quand même que cela ne soit pas du travail en plus, mais plutôt du remplacement &lt;/em&gt;», ajoute-t-il.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/politique/2024-03-27/colere-des-agriculteurs-carole-delga-debloque-de-nouvelles-aides-en-occitanie-993987.html"&gt;Colère des agriculteurs : Carole Delga débloque de nouvelles aides en Occitanie&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Rémunérer ces temps d'expérimentation&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;L'association a organisé mi-mars un événement au conseil départemental de Haute-Garonne pour lancer l'expérimentation sur toute la France, avec une dizaine de fermes et d'associations partenaires. Les Ateliers Icare visent au moins une centaine d'actifs adhérents pour massifier l'expérimentation.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Ces phases de tests sont aujourd'hui bénévoles, mais l'association travaille cette année sur des solutions de rémunération en impliquant les entreprises. La structure recherche aussi des partenariats. Des échanges sont ouverts avec le département et la région Occitanie. La réflexion se penche également vers d'autres structures, comme Transition pro et France Travail.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;em&gt;« Nous avons déjà beaucoup de partenariats officieux, nous nous connaissons et nous nous entraidons, comme avec Terre de lien, AMAP ou encore Planète RSE à Toulouse. Le but maintenant serait d'avoir un partenariat officiel avec Wwoof France (organisation pour favoriser le woofing autrement dit travailler au sein d'une ferme biologique en échange du gîte et du couvert) »&lt;/em&gt;, détaille le co-président.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Icare ambitionne aussi de proposer un projet de loi avant les prochaines présidentielles pour que chaque salarié puisse avoir une journée par semaine a minima dédiée à une activité écologique ou sociale. Pour le moment centré sur les métiers de l'agriculture, l'ouverture à d'autres secteurs comme les métiers du soin restent dans le viseur, notamment avec une réflexion sur les EPHAD.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/social/2023-05-04/semaine-de-quatre-jours-un-sous-traitant-aeronautique-lotois-franchit-le-cap-pour-mieux-recruter-961050.html"&gt;Semaine de quatre jours : un sous-traitant aéronautique lotois franchit le cap pour mieux recruter&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt;</description>
  35.      <enclosure url="https://static.latribune.fr/2345874/polyactivite-icare.png" mimetype="image/png" type="image/png" length="585488"/>
  36.      <guid>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/social/2024-05-02/ingenieur-et-maraicher-en-meme-temps-une-association-toulousaine-defend-la-polyactivite-994084.html</guid>
  37.      <pubDate>Thu, 02 May 2024 16:24:00 +0200</pubDate>
  38.    </item>
  39.    <item>
  40.      <title>Spatial : cap vers le NewSpace pour le spécialiste ariégeois des revêtements Map Space Coatings</title>
  41.      <link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-04-30/spatial-cap-vers-le-newspace-pour-le-specialiste-ariegeois-des-revetements-map-space-coatings-996499.html</link>
  42.      <description>&lt;p&gt;Nouvelle gouvernance à la tête du spécialiste ariégeois des revêtements spatiaux. Après une carrière auprès d'Airbus Defence &amp; Space, &lt;span&gt;Arianespace et Euroconsult, ce dernier vient d'être nommé directeur général de Map Space Coatings.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;&lt;span&gt;Des revêtements adaptés aux contraintes spatiales&lt;/span&gt;&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;Fondée en 1986 sous l'impulsion du CNES dans l'idée de faire émerger un champion français des revêtements spatiaux, la PME ariégeoise fournit aussi bien les principaux constructeurs de satellites, Airbus Defence &amp; Space et Thales Alenia Space, que les fabricants des lanceurs européens&lt;strong&gt; &lt;/strong&gt;Ariane 6, Vega ou encore le sud-coréen KSLV.&lt;strong&gt; &lt;/strong&gt;&lt;/span&gt;Map a également travaillé sur &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2020-07-30/perseverance-la-supercam-toulousaine-s-envole-vers-mars-853947.html"&gt;la Supercam du rover Perseverance&lt;/a&gt; lancé par la Nasa en juillet 2020.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;img src="https://static.latribune.fr/article_body/1736909/map-space-coatings.jpg" data-id="1736909" class="content_media" alt="map space coatings"&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;em&gt;Map Space Coatings réalise des revêtements conçus pour résister aux contraintes spatiales. (Crédits : Rémi Benoit)&lt;/em&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2021-07-19/avec-sa-nouvelle-usine-map-space-coatings-veut-devenir-leader-mondial-des-revetements-spatiaux-889281.html"&gt;Il ne s'agit pas de simples peintures mais de revêtements conçus pour répondre aux exigences thermiques d'une mission dans l'espace&lt;/a&gt;. Lors de sa mission, le satellite est confronté à de grands écarts de température, de + 200 °C quand il est face au soleil à - 200 °C à l'ombre de la Terre. Pour maintenir la température adéquate pour tous les équipements électroniques installés à l'intérieur du satellite, Map Space Coatings fabrique des revêtements blancs positionnés à l'extérieur des satellites pour rejeter la chaleur. En revanche, à l'intérieur ce sont des revêtements noirs qui sont pulvérisés pour absorber la chaleur émise par les équipements électroniques à bord&lt;em&gt;.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2021-07-19/avec-sa-nouvelle-usine-map-space-coatings-veut-devenir-leader-mondial-des-revetements-spatiaux-889281.html"&gt;Avec sa nouvelle usine, Map Space Coatings veut devenir leader mondial des revêtements spatiaux&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;À la conquête du NewSpace&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Bien installée, la PME n'entend pas pour autant se reposer sur ses acquis et compte profiter de sa nouvelle gouvernance pour ajouter une corde à son arc en prenant le virage du NewSpace.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Map Space Coatings a déjà réalisé des commandes pour des acteurs locaux comme le spécialiste des antennes NewSpace &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-11-21/spatial-anywaves-nomme-eric-de-saintignon-comme-directeur-general-983715.html"&gt;Anywaves&lt;/a&gt;, l'acteur de la logistique spatiale&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-02-08/spatial-exotrail-leve-54-millions-d-euros-pour-doubler-de-taille-950982.html"&gt; Exotrail&lt;/a&gt; ou &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-03-11/spatial-kineis-fer-de-lance-des-ambitions-francaises-en-matiere-de-constellations-992326.html"&gt;Hemeria qui produit la constellation IoT de Kinéis&lt;/a&gt;. « &lt;em&gt;Il s'agissait surtout de petites commandes sur de petits lots et désormais nous voulons avoir une démarche proactive en direction des acteurs du NewSpace en Europe. Cela veut dire aussi être capable de produire en série sur des délais plus serrés&lt;/em&gt; », commente Pierre Valenti, qui pourra s'appuyer &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2021-07-19/avec-sa-nouvelle-usine-map-space-coatings-veut-devenir-leader-mondial-des-revetements-spatiaux-889281.html"&gt;sur l'usine flambant neuve ouverte en 2021 après plus de cinq millions d'euros d'investissements.&lt;/a&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;img src="https://static.latribune.fr/article_body/2364534/pierre-valenti.jpg" data-id="2364534" class="content_media" alt="pierre valenti"&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;em&gt;Pierre Valenti, nouveau directeur général de Map Space Coatings. (Crédits : DR)&lt;/em&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Map Space Coatings a récemment signé un contrat avec le Suisse SWISSto12 qui produit des systèmes radiofréquences nouvelle génération et cherche à se rapprocher des champions français des nanosatellites à l'instar &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-11-09/spatial-u-space-lance-a-toulouse-la-construction-de-son-usine-de-nanosatellites-982648.html"&gt;du Toulousain U-Space&lt;/a&gt;. À moyen terme, la PME aimerait gagner des parts de marché à l'export notamment sur la zone Asie-Pacifique et le marché nord américain. « &lt;em&gt;Un acteur comme Astranis qui produit des microsatellites géostationnaires à tour de bras a forcément des pièces à peindre&lt;/em&gt; », relève Pierre Valenti. Du côté des lanceurs, l'émergence de nouveaux acteurs comme l'Américain RocketLab qui lance ses fusées depuis la Nouvelle-Zélande pourrait aussi créer de nouvelles opportunités pour l'expert des revêtements spatiaux.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-03-11/spatial-kineis-fer-de-lance-des-ambitions-francaises-en-matiere-de-constellations-992326.html"&gt;Spatial : Kinéis, fer de lance des ambitions françaises en matière de constellations&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Creux d'activité pour les fabricants de satellites tricolores&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Une diversification d'autant plus nécessaire&lt;a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-inquietant-trou-d-air-des-constructeurs-de-satellites-tricolores-1-2-990563.html"&gt; face au trou d'air traversé par les fabricants de satellites tricolores&lt;/a&gt;. Après une année exceptionnelle en 2022 au cours de laquelle Thales Alenia Space a&lt;a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/thales-alenia-space-une-annee-2022-exceptionnelle-en-termes-de-commandes-1-2-946275.html" target="_blank"&gt; remporté six des huit compétitions ouvertes auxquelles il a participé dans les satellites &lt;/a&gt;de télécoms géostationnaires grâce à son nouveau bijou technologique &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-03-28/thales-alenia-space-grandit-a-toulouse-apres-une-avalanche-de-contrats-de-satellites-flexibles-956484.html"&gt;Space Inspire,&lt;/a&gt; le champion européen n'a gagné aucun contrat en 2023 dans l'activité des télécoms civils, dont le marché mondial a été très peu actif l'année dernière. De la même manière, &lt;span&gt;sur 11 satellites de télécoms, dont 70% de micro-satellites géostationnaires, Airbus Space, qui n'avait remporté aucun satellite en 2022, en a gagné deux l'année dernière. Même creux d'activité pour l'Italien Avio qui attend le retour en vol de Vega-C et au vu des retards rencontrés par ArianeGroup sur le nouveau lanceur Ariane 6.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;« &lt;em&gt;Le secteur spatial a toujours été une industrie cyclique. Mais depuis quelques années, les cycles sont de plus en plus rapprochés avec des écarts d'activité de plus en plus forts : on passe des belles sinusoïdes aux montagnes russes&lt;/em&gt; », observe Pierre Valenti.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;img src="https://static.latribune.fr/article_body/1736910/map-space-coatings.jpg" data-id="1736910" class="content_media" alt="map space coatings"&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;em&gt;Map Space Coatings a investi plus de cinq millions d'euros dans une nouvelle usine opérationnelle depuis le printemps 2021. (Crédits : Rémi Benoit)&lt;/em&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt;D'où des négociations en cours pour signer des contrats pluriannuels avec les grands acteurs du spatial de manière à contrecarrer les éventuels cycles bas d'activité. Dans ce contexte incertain et après avoir réalisé un chiffre d'affaires record de neuf millions d'euros sur l'année 2023, Map Space Coatings prévoit un chiffre d'affaires en retrait entre sept et huit millions d'euros pour 2024.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span&gt; La PME compte en parallèle poursuivre ses efforts de R&amp;D pour développer &lt;/span&gt;une offre plus écologique. La société a été pionnière dans la fabrication de revêtements en phase aqueuse pour les satellites. Autrement dit, les peintures ne contiennent quasiment plus de solvants mais sont fabriquées à partir d'eau. Map Space Coatings a aussi déjà commencé à remplacer les substances toxiques dans ses produits alors qu'il est question d'une révision du règlement européen REACH &lt;span&gt;visant à contrôler la mise sur le marché des produits chimiques dangereux présents dans des produits de consommation de la vie quotidienne.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-inquietant-trou-d-air-des-constructeurs-de-satellites-tricolores-1-2-990563.html"&gt;L'inquiétant trou d'air des constructeurs de satellites tricolores (1/3)&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt;</description>
  43.      <enclosure url="https://static.latribune.fr/1736904/map-space-coatings.jpg" mimetype="image/jpeg" type="image/jpeg" length="6840887"/>
  44.      <guid>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-04-30/spatial-cap-vers-le-newspace-pour-le-specialiste-ariegeois-des-revetements-map-space-coatings-996499.html</guid>
  45.      <pubDate>Tue, 30 Apr 2024 17:00:00 +0200</pubDate>
  46.    </item>
  47.    <item>
  48.      <title>Après avoir séduit la grande distribution, Hoope réfléchit à internaliser la production de spiruline</title>
  49.      <link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-30/apres-avoir-seduit-la-grande-distribution-hoope-reflechit-a-internaliser-la-production-de-spiruline-996571.html</link>
  50.      <description>&lt;p&gt;La petite entité toulousaine venue sur le marché de l'alimentaire avec l'intention de secouer le rayon des gâteaux et du petit-déjeuner est-elle en train de réussir son pari ? Hoope, qui propose une trentaine de références à partir de spiruline, cette plante à l'apport nutritif qui n'est plus à démontrer, est déjà présente dans plusieurs enseignes de la grande distribution.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Nous sommes déjà présents chez Intermarché, Auchan, Casino, Franprix, Système U et Cora. Avec Carrefour et Leclerc, nous développons magasin par magasin, région par région », liste Christophe Sovran, le cofondateur de la marque Hoope.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Avec ces deux enseignes, très appréciées des consommateurs, Hoope espère parvenir à un accord distribution national dans un futur proche, comme c'est déjà le cas avec les six autres marques de distribution. Seule ombre au tableau, son absence du réseau Monoprix, une enseigne pourtant installée dans le centre-ville des grandes agglomérations et qui correspond pleinement à la clientèle potentielle de la startup toulousaine.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/start-up/2023-04-05/bio-hoope-lance-ses-boissons-vegetales-a-base-de-spiruline-957883.html"&gt;Bio : Hoope lance ses boissons végétales à base de spiruline&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Nous avons loupé l'opportunité au tout début. Monoprix voulait l'exclusivité sur la distribution de nos produits à notre lancement, chose que nous n'étions pas prêts à accepter. Aujourd'hui, les échanges sont toujours là donc nous espérons que cela évoluera dans le bon sens », commente l'entrepreneur.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;h2&gt;Se maintenir dans les grandes surfaces&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;S'il refuse de communiquer sur le nombre d'implantations totales chez ses distributeurs, Christophe Sovran précise tout de même avoir « &lt;em&gt;vendu 25.000 produits à l'unité en 2023&lt;/em&gt; » grâce à la grande distribution : « &lt;em&gt;Nous multiplions notre chiffre d'affaires par deux, voire par trois en fonction des années, depuis notre création en 2018&lt;/em&gt; », ajoute-t-il sans vouloir préciser le montant exact.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Mais dans le souci d'entretenir cette dynamique, Hoope vient de boucler un tour de table d'un million d'euros, après celui de 500.000 euros en 2020. La jeune pousse toulousaine accueille ainsi à son capital trois business angels de renom : Markus Sandmayr, l'ancien directeur général de Blédina et Nutricia France, Filippo Della Torre, l'ancien directeur général de DG de Nutricia UK et Irlande, et Olivier Igon, l'ancien directeur général de Menguy's.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/start-up/2022-06-03/hoope-leve-un-demi-million-d-euro-pour-proposer-ses-produits-a-la-spiruline-partout-en-france-920435.html"&gt;Hoope lève un demi million d'euro pour proposer ses produits à la spiruline partout en France&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Les business angels de la première levée de fonds ont remis au pot. Mais dans le cadre cette nouvelle levée, nous sommes allés chercher des chefs d'entreprise aguerris de notre secteur car cela nous convient bien à l'étape où nous sommes. Avec cet apport capitalistique, nous voulons surtout continuer à nous renforcer commercialement et accroître notre notoriété auprès des consommateurs. Rentrer dans ces enseignes et s'y maintenir, cela demande beaucoup d'investissements », signale le cofondateur.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;La startup toulousaine, fondée par deux ingénieurs en agronomie de l'école Toulouse Purpan, compte aussi investir dans le volet R&amp;D. Elle, qui emploie aujourd'hui une douzaine de collaborateurs et a toujours détenu en interne le volet conception des recettes, veut continuer à proposer une nouvelle gamme de produits chaque année.&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Industrialiser la matière première&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Dans cette logique de proposer des produits alimentaires, toujours plus innovants et à partir de spiruline, Hoope vient d'engager un travail de réflexion sur son organisation industrielle. Jusqu'à présent, la jeune entreprise a toujours fait appel à des partenaires et a ainsi externalisé la partie production de ses recettes. Pour chacune d'elles, Hoope va chercher le producteur adéquat, mais le prix galopant de la spiruline pourrait changer la donne.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« À court terme, nous n'avons pas vocation à internaliser la production de nos recettes. Par contre, nous menons des réflexions sur la production de la spiruline, notre matière première. Elle coûte très chère et elle coûte encore bien trop cher pour qu'elle se démocratise demain. Nous, nous avons la volonté d'industrialiser sa production, seul ou avec un partenaire, pour amener des volumes supérieurs sur le marché et espérer faire baisser son prix. Nous voulons nous investir sur cette question », expose &lt;span&gt;Christophe Sovran.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2023-09-07/pres-de-toulouse-une-ferme-produit-de-la-spiruline-et-developpe-ses-propres-marques-968910.html"&gt;Près de Toulouse, une ferme produit de la spiruline et développe ses propres marques&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Cette question pourrait ainsi faire l'objet d'une levée de fonds dédiée dans un futur à moyen terme.&lt;/p&gt;</description>
  51.      <enclosure url="https://static.latribune.fr/2364464/hoope.png" mimetype="image/png" type="image/png" length="14689665"/>
  52.      <guid>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-30/apres-avoir-seduit-la-grande-distribution-hoope-reflechit-a-internaliser-la-production-de-spiruline-996571.html</guid>
  53.      <pubDate>Tue, 30 Apr 2024 15:30:00 +0200</pubDate>
  54.    </item>
  55.    <item>
  56.      <title>En Occitanie, Bpifrance veut amplifier son soutien à l'industrie</title>
  57.      <link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-29/en-occitanie-bpifrance-veut-amplifier-son-soutien-a-l-industrie-996493.html</link>
  58.      <description>&lt;p&gt;Après les chiffres records de 2022, l'investissement de Bpifrance en Occitanie a encore franchi un cap sur l'année 2023, avec pas moins de 1,9 milliard d'euros injectés dans l'économie régionale (+ 100 millions d'euros par rapport à 2022). Un dynamisme qui pousse la banque étatique a inauguré ce jour une quatrième implantation en Occitanie, à Rodez, venant s'ajouter à celles de Toulouse, Montpellier et Perpignan.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Si sur les 5.402 entreprises de la région accompagnées en 2023, seulement 6% proviennent de l'industrie (hors industrie agroalimentaire), en revanche elles ont mobilisé 26% des montants investis par Bpifrance en Occitanie, à en croire son bilan annuel présenté ce lundi 29 avril. Une part qui ne devrait pas diminuer en 2024.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Le tissu industriel sur le territoire est fort, mais il doit se renouveler. Il doit le faire d'une manière plus vertueuse pour l'environnement par la même occasion », commente Mathieu Défresne, le directeur du réseau Sud de Bpifrance qui regroupe les régions Occitanie, Paca et Corse.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-22/en-ariege-un-gros-projet-d-usine-de-geotextile-durable-a-30-millions-d-euros-voit-le-jour-995947.html"&gt;En Ariège, un gros projet d'usine de géotextile durable à 30 millions d'euros voit le jour&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;La banque, capable d'intervenir à toutes les étapes de la vie d'une entreprise, compte ainsi « &lt;em&gt;contribuer à la réindustrialisation&lt;/em&gt; » de l'Occitanie et « &lt;em&gt;faire accélérer la transition énergétique et écologique&lt;/em&gt; » de ces entreprises.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Nous avons notamment développé une offre spécialement pour les PME et ETI industrielles du territoire, afin de leur proposer des diagnostics sur l'environnement et la cybersécurité. L'idée est de favoriser l'innovation au sein de ces entreprises industrielles. Nous avons déjà mené 150 diagnostics de la sorte en Occitanie ces derniers mois », ajoute Anne-Cécile Brigot-Abadie, la directrice régionale de la BPI et de son antenne à Toulouse.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;h2&gt;Des garanties bancaires en hausse&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Rien qu'en 2023, Bpifrance a notamment débloqué en Occitanie une enveloppe de 10 millions d'euros pour des « Prêts Nouvelle Industrie » (+25% par rapport à 2022), qui consistent à soutenir des transferts de technologies issues de laboratoires vers une phase industrielle. Autre point, l'organisme financier a débloqué un total de 67 millions d'euros pour les deeptech de la région, dans le cadre du plan national dédié, qui doit particulièrement permettre aux startups de faire sortir de terre leur première usine.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Nous sommes très sensibles à ces entreprises très technologiques, qui sont avant tout des startups pour devenir par la suite des industries. Nous sommes même convaincus que ce sont les industries de demain. C'est un travail de longue haleine qui nécessite des fonds patients », souligne&lt;span&gt; Mathieu Défresne.&lt;/span&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-04-11/la-pepite-castraise-sirea-ouvre-son-capital-a-trois-investisseurs-995137.html"&gt;La pépite castraise Sirea ouvre son capital à trois investisseurs&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Comme annoncée récemment pour le Castrais Sirea, En 2023, Bpifrance a investi ou réinvesti en direct dans 17 entreprises de la région, notamment 28 millions d'euros dans&lt;br&gt;sept entreprises en « Capital Innovation ». L'acteur bancaire, qui investit toujours aux côtés de partenaires privés, intervient désormais en fonds propres dans 67 entreprises d'Occitanie pour un montant total de 432 millions d'euros. Par ailleurs, elle injecte des fonds propres aussi de manière indirecte, au travers de fonds pilotés par des partenaires comme la région Occitanie, Bpifrance est présent via des fonds partenaires dans 289 entreprises de la région et a ainsi souscrit 112 millions d'euros via huit fonds régionaux ou inter-régionaux.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;L'institution boucle aussi une année 2023 particulièrement dynamique sur la question des crédits, avec 620 millions d'euros de prêts à moyen et long terme et 540 millions d'euros d'autorisations de crédit court terme accordés à 805 entreprises de la région Occitanie. Dans la même logique, l'activité de garantie bancaire poursuit son importante croissance, en réponse à la fin du dispositif des PGE. « &lt;em&gt;Après une année 2022 en très forte croissance, l'activité de la Garantie conserve une dynamique de +11%&lt;/em&gt; &lt;em&gt;en 2023 en Occitanie&lt;/em&gt; », observe la BPI, en région Occitanie. Après avoir dépassé les 300 millions d'euros en 2022, le montant du risque encouru par la structure s'élève à 336 millions en 2023. Le signe aussi que les banques privées accordent à nouveau des crédits...&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/2022-02-25/startup-industrielle-faut-il-une-bpi-dediee-au-financement-de-la-production-904872.html"&gt;Startup industrielle : faut-il une BPI dédiée au financement de la production ?&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt;</description>
  59.      <enclosure url="https://static.latribune.fr/2205908/bpi-france.jpg" mimetype="image/jpeg" type="image/jpeg" length="77731"/>
  60.      <guid>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-29/en-occitanie-bpifrance-veut-amplifier-son-soutien-a-l-industrie-996493.html</guid>
  61.      <pubDate>Mon, 29 Apr 2024 17:10:00 +0200</pubDate>
  62.    </item>
  63.    <item>
  64.      <title>Spatial : quand l'intelligence artificielle aide à détecter les marées noires</title>
  65.      <link>https://toulouse.latribune.fr/innovation/2024-04-29/spatial-quand-l-intelligence-artificielle-aide-a-detecter-les-marees-noires-996260.html</link>
  66.      <description>&lt;p&gt;C'est la pire catastrophe maritime connue par le Sri Lanka. En mai 2021, le cargo singapourien MV X-Press Pearl qui transportait à son bord 1.486 conteneurs de produits chimiques a pris feu et a fini par couler, générant une marée de plastiques et une dissémination de divers polluants&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-09-13/spatial-cls-va-aider-le-sri-lanka-a-lutter-contre-les-marees-noires-975792.html"&gt;. Au-delà de l'impact financier de plusieurs milliards de dollars pour le pays, la catastrophe écologique a affecté l'activité de 16.000 pêcheurs et tué plus de 300 animaux dont des tortues, des dauphins et des baleines.&lt;/a&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Pour prévenir les conséquences de ce type de catastrophes maritimes, à Toulouse, &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/recherche-et-developpement/2023-11-21/aeronautique-un-grand-projet-toulousain-pour-accelerer-l-electrification-des-avions-983655.html"&gt;l'IRT Saint-Exupéry mise sur l'intelligence artificielle&lt;/a&gt;. L'institut de recherche technologique vient d'être sélectionné par l'Agence spatiale européenne pour embarquer ses algorithmes à bord du satellite Φsat-2 qui sera lancé au mois de juin pour détecter des anomalies en mer depuis l'espace.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« &lt;em&gt;Nous avons appris à l'intelligence artificielle à détecter une anomalie sur une image satellite. Lorsque quelque chose d'anormal apparaît dans l'image, un deuxième modèle d'intelligence artificielle, plus spécialisé, va identifier la nature réelle de l'anomalie : marée noire, prolifération d'algues massives&lt;/em&gt; », décrit Adrien Girard, responsable du projet Irma au sein de l'IRT Saint-Exupéry.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-09-13/spatial-cls-va-aider-le-sri-lanka-a-lutter-contre-les-marees-noires-975792.html"&gt;Spatial : CLS va aider le Sri Lanka à lutter contre les marées noires&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Un usage frugal de l'intelligence artificielle&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Cette détection en deux temps permet un usage frugal de l'IA. « &lt;em&gt;Le deuxième modèle d'intelligence artificielle ne se déclenche effectivement que s'il y a des suspicions, ce qui permet aussi d'économiser la puissance sur le satellite&lt;/em&gt; », commente Adrien Girard.  Toujours dans cette démarche de frugalité, la technologie développée par l'IRT fonctionne à partir d'une base de données d'entraînement réduite de quelques milliers d'images satellite. Repérer des marées noires ou des nappes de plastique dans la mer requiert une analyse de l'image par un expert, ce qui explique qu'il est difficile d'obtenir des données d'entraînement. La sobriété est également appliquée sur le modèle en lui-même qui fonctionne avec peu d'opérations et de puissance de calcul. Une configuration indispensable pour embarquer à bord de nanosatellites comme le satellite Φsat-2 (un cubesat de type 6U) dotés de capacités très limitées.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« &lt;em&gt;Pour qu'une application d'intelligence artificielle embarque à bord d'un satellite, il faut que l'algorithme fonctionne avec peu de puissance. D'autant que les panneaux solaires servent à alimenter le fonctionnement général du satellite &lt;/em&gt;», confirme Adrien Girard.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;En cas d'alerte sérieuse, un message court de quelques octets, l'équivalent d'un SMS, pourra être envoyé au sol de manière quasi instantanée. De quoi aussi économiser la bande passante, autrement dit la quantité d'informations transitant entre le satellite et les antennes au sol, qui est aujourd'hui un facteur limitant dans la conception des systèmes et dans le coût de développement.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/recherche-et-developpement/2023-11-21/aeronautique-un-grand-projet-toulousain-pour-accelerer-l-electrification-des-avions-983655.html"&gt;Aéronautique : un grand projet toulousain pour accélérer l'électrification des avions&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Des masses de données impossibles à analyser par des humains&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Cette frugalité permet aussi de limiter les informations à analyser pour les équipes aux sol. &lt;em&gt;« Les images satellite sont observées par des photo-interprètes. Ces derniers sont très rares et n'ont pas beaucoup de temps à consacrer à regarder ces clichés. D'autant que les volumes de données générées sont beaucoup trop importants aujourd'hui pour être analysés uniquement par des humains. A titre d'exemple,&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2021-10-22/copernicus-comment-toulouse-fait-fructifier-la-masse-de-donnees-sur-l-etat-de-la-terre-894835.html"&gt; la constellation européenne d'observation de la Terre Copernicus&lt;/a&gt; génère 250 téraoctets de données chaque jour en libre accès. Il est évident que sans analyse automatique, il est impossible d'exploiter l'intégralité de ces données.&lt;/em&gt;»&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2021-10-22/copernicus-comment-toulouse-fait-fructifier-la-masse-de-donnees-sur-l-etat-de-la-terre-894835.html"&gt;Copernicus : comment Toulouse fait fructifier la masse de données sur l'état de la Terre&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;L'innovation doit permettre une meilleure réactivité face aux catastrophes maritimes. En cas par exemple de dégazage illégal d'un bateau en mer, l'envoi d'un message quasiment en temps réel permettrait aux autorités d'envoyer des effectifs pour essayer d'appréhender le navire.&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;D'autres satellites intéressés&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Pour mettre sur pied cette innovation, le projet Irma mobilise une équipe d'une vingtaine de personnes réparties sur le site principal de l'IRT Saint Exupéry à Toulouse, ainsi que sur son antenne de Sophia Antipolis. Doté de 3,5 millions d'euros, le programme a été financé en grande partie par Thales Alenia Space. L'IRT a aussi bénéficié de l'accompagnement de PME du secteur comme la société maralpine Activeeon (éditeur de logiciel pour l'automatisation des tâches de travail) et la francilienne Geo4i (interprétation des données d'imagerie), le Toulousain Jolibrain (technologies d'IA), ainsi que de l'Université Côte d'Azur pour le volet académique.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;La technologie développée pour&lt;span&gt; &lt;/span&gt;le cubesat de l'agence spatiale européenne pourrait aussi être appliquée sur le satellite australien&lt;span&gt; Kanyini, lancé sur la même fusée que Φsat-2 à des fins de&lt;/span&gt;&lt;strong&gt;&lt;span&gt; &lt;/span&gt;&lt;/strong&gt;suivi maritime. Des discussions sont également avancées pour intégrer le système d'IA dans le satellite irlandais Cognisat-6 envoyé en orbite le mois dernier.&lt;/p&gt;</description>
  67.      <enclosure url="https://static.latribune.fr/2362018/mv-x-press-pearl.png" mimetype="image/png" type="image/png" length="1423937"/>
  68.      <guid>https://toulouse.latribune.fr/innovation/2024-04-29/spatial-quand-l-intelligence-artificielle-aide-a-detecter-les-marees-noires-996260.html</guid>
  69.      <pubDate>Mon, 29 Apr 2024 11:20:00 +0200</pubDate>
  70.    </item>
  71.    <item>
  72.      <title>Les Portes du Tarn, classées site industriel clé en main, rêvent d'un décollage commercial accéléré</title>
  73.      <link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-26/les-portes-du-tarn-classees-site-industriel-cles-en-main-revent-d-un-decollage-commercial-accelere-996246.html</link>
  74.      <description>&lt;p&gt;Les promesses étaient grandes de la part des pouvoirs publics, en 2012 : plus de 2.000 emplois sur ce foncier économique à terme. Douze ans plus tard, les activités privées installées aux Portes du Tarn - à 30 minutes de voiture par l'autoroute depuis Toulouse en direction d'Albi et situées à cheval sur les communes de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) et Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) - se comptent sur les doigts d'une main. En plus de l'air de services qui dynamise les lieux, la zone d'activités économiques n'accueille pour le moment que la coopérative viticole Vinovalie et sa centaine de salariés, avec ses lignes d'embouteillage, sa zone de stockage et ses services administratifs et financiers.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2022-07-18/les-portes-du-tarn-cette-zac-qui-se-developpe-timidement-au-nord-est-de-toulouse-925974.html"&gt;Les Portes du Tarn, cette ZAC qui se développe timidement au nord-est de Toulouse&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;« &lt;em&gt;Sur ce type de projet, le temps de l'aménagement est toujours un temps long, mais nous espérons maintenant accélérer&lt;/em&gt; », témoigne Valérie Laumond, la directrice de la société publique locale d'aménagement Les Portes du Tarn, auprès de &lt;em&gt;La Tribune&lt;/em&gt;. Cette dernière s'est ainsi vu confier, par les collectivités concernées, jusqu'en 2042 la mission d'aménagement de la zone économique. La mission est grande tant le terrain de jeu est immense pour la SPLA, détenue notamment par le conseil départemental du Tarn à 25% et la région Occitanie pour un tiers de son capital. Si Les Portes du Tarn reposent sur 198 hectares de surface, en réalité seulement 111 hectares sont commercialisables.&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Quatre promesses de vente signées&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Un challenge qui ne fait pas peur à la dirigeante et qui espère pouvoir réaliser des annonces « &lt;em&gt;à court terme&lt;/em&gt; », concernant des promesses de vente de fonciers.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Nous avons neuf prospects avancés, qui représentent 14 entreprises, car il y a deux options. Soit l'entreprise porte un projet en son nom et elle est donc propriétaire de ses murs, ou bien un investisseur porte un projet immobilier pour une ou plusieurs sociétés », souligne Valérie Laumond.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Si ces prospects concernent aussi bien des PME, des grands groupes que des entités internationales, la responsable se réjouit d'attirer potentiellement des domaines comme le réemploi, l'économie circulaire, la biotech ou encore l'industrie verte. « &lt;em&gt;Nous sommes inscrits dans la volonté d'attirer de la production industrielle (...) La logistique n'est pas une cible (...) Il y a de très beaux projets à venir&lt;/em&gt; », confie-t-elle. En attendant ces annonces à venir, Les Portes du Tarn peuvent avancer sur quatre promesses de vente déjà signées et annoncées.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Si un projet de plateforme logistique, un temps envisagé, a tout de même été abandonné face à la contestation locale, la zone d'activités peut s'appuyer sur d'autres projets matures. Le promoteur immobilier Duval porte sur place un programme de locaux d'activités, clés en main, à partir de 250 mètres carrés et attendait avec impatience la reprise des travaux d'aménagement sur la zone enclenchée en septembre 2023 pour accélérer la commercialisation. Une autre entité porte un projet immobilier avec l'espoir d'attirer la société toulousaine qui fabrique des ordinateurs,&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-03-08/bleu-jour-rapatrie-en-france-la-fabrication-des-ordinateurs-de-schneider-et-rachete-mgg-equipment-954371.html" target="_blank"&gt; Bleu Jour&lt;/a&gt;, dans le souci de faire sur place de la production. La société JMG Partners, qui portait le projet logistique, est toujours investie dans Les Portes du Tarn avec sa promesse de vente, tout en ayant rabattu ses cartes vers la venue de productions industrielles également. Enfin, le producteur d'hydrogène vert H2V est toujours présent, lui qui envisage une usine de production de cette énergie verte de 100 mégawatt sur place.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-12-07/hydrogene-lhyfe-lance-a-toulouse-la-plus-grosse-unite-de-production-de-france-985113.html"&gt;Hydrogène : Lhyfe lance, à Toulouse, la plus grosse unité de production... de France&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Nous avons signé la promesse de vente avec eux en 2023. H2V mène actuellement plusieurs études et ce sont des procédés assez longs, mais ce client est toujours à nos côtés », tient à rassurer Valérie Laumond.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Dans les radars de Business France&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Entre les activités déjà présentes et les promesses de vente déjà signées, il reste actuellement 76 hectares de disponible sur Les Portes du Tarn. Selon la dirigeante, avec les prospects avancés actuellement dans les cartons de la SPLA, cette disponibilité tombe à 60 hectares désormais. « &lt;em&gt;Le site est de plus en plus attractif, nous le constatons&lt;/em&gt; », commente Valérie Laumond.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Attractif, ou en voie de le devenir. Il y a quelques jours, le gouvernement, soucieux de sourcer du foncier industriel disponible assez rapidement, a dévoilé une carte de 55 « &lt;em&gt;sites industriels clés en main&lt;/em&gt; ». Si dans la région Occitanie, l'ancienne fonderie SAM, bientôt propriété du conseil régional, y figure, c'est aussi le cas des Portes du Tarn.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-17/la-fonderie-sam-dans-l-aveyron-classee-site-industriel-cles-en-main-ce-que-cela-signifie-995576.html"&gt;La fonderie SAM dans l'Aveyron classée site industriel clés en main, ce que cela signifie&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;« Nous sommes sur une vraie dynamique commerciale, mais cette distinction est un réel coup de pouce offert par l'État. Bien qu'il y a des intérêts, cela valorise encore davantage Les Portes du Tarn. Nous attendons désormais le premier rendez-vous avec les services et leurs diverses entités pour connaître les prochaines étapes », témoigne la directrice.&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Comme dans le cas de la fonderie SAM, installée dans l'Aveyron, la zone d'activités économiques pourrait bénéficier du soutien de Business France pour proposer son foncier à l'international, à des entités désireuses de s'installer en France.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/economie/2023-04-24/la-zac-du-rivel-cette-grande-zone-economique-qui-va-emerger-au-sud-de-toulouse-958654.html"&gt;La Zac du Rivel, cette grande zone économique qui va émerger au sud de Toulouse&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt;</description>
  75.      <enclosure url="https://static.latribune.fr/756414/vue-aerienne-des-portes-du-tarn-et-de-l-echangeur-n-5-de-l-a68-qui-permet-d-y-acceder.jpg" mimetype="image/jpeg" type="image/jpeg" length="939328"/>
  76.      <guid>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-26/les-portes-du-tarn-classees-site-industriel-cles-en-main-revent-d-un-decollage-commercial-accelere-996246.html</guid>
  77.      <pubDate>Fri, 26 Apr 2024 08:55:00 +0200</pubDate>
  78.    </item>
  79.    <item>
  80.      <title>Toulouse ouvre un centre unique au monde pour se préparer au pire</title>
  81.      <link>https://toulouse.latribune.fr/innovation/2024-04-26/toulouse-ouvre-un-centre-unique-au-monde-pour-se-preparer-au-pire-996186.html</link>
  82.      <description>&lt;p&gt;Un énorme bruit d'explosion retentit dans l'usine. Plusieurs victimes gisent au sol avec des blessures sanglantes apparentes. Quelques minutes plus tard, les équipes d'urgentistes leur prodiguent les premiers soins sous le bruit incessant des sirènes des ambulances. Une deuxième explosion fait jaillir une pluie de produits toxiques et une odeur chimique se répand rapidement. Les premiers secours sont relayés par une seconde équipe en combinaison de la tête au pied qui est chargée de décontaminer les victimes. Au bout de quinze minutes, une voix s'élève : &lt;em&gt;« C'est la fin de l'exercice, merci à tous. »&lt;/em&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;img src="https://static.latribune.fr/article_body/2361530/centre-catastrophe.jpg" data-id="2361530" class="content_media" alt="centre catastrophe"&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;em&gt;Simulation d'une catastrophe chimique. (Crédits : Rémi Benoit)&lt;/em&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Écrans géants, simulation de neige et d'odeurs&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/recherche-et-developpement/2019-09-26/innovation-toulouse-reve-d-un-dome-pour-se-preparer-au-pire-829004.html"&gt;Six ans après la genèse du projet, Toulouse vient d'ouvrir un centre de simulation pour entraîner les professionnels de santé à la médecine de catastrophe&lt;/a&gt; dans un environnement ultra réaliste à l'aide d'écrans géants, de diffusion de sons, d'odeurs et même la possibilité de générer de la neige. « &lt;em&gt;Poser un garrot en dehors d'un contexte de crise, c'est assez simple. Même un enfant de dix ans peut apprendre le geste en dix minutes. Maintenant c'est beaucoup plus difficile d'y parvenir durant une catastrophe ou sous la neige&lt;/em&gt; », avance Benoit Viault, médecin urgentiste au CHU de Toulouse.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;« Ce&lt;em&gt; centre est unique dans le monde&lt;/em&gt; », salue Jean-François Lefebvre, directeur du CHU de Toulouse. « &lt;em&gt;Il existe déjà des centres spécialisés par exemple au Japon pour préparer les médecins aux tremblements de terre, l'originalité de ce centre est de pouvoir entraîner les professionnels de santé à différents scénarios (tuerie de masse, catastrophe chimique, sauvetage en montagne...). La configuration est différente du Guardian Center aux Etats-Unis, une sorte de Disneyland de la catastrophe qui s'étend sur plusieurs hectares à l'échelle d'une ville entière où il est possible de faire exploser des bâtiments ou de les immerger jusqu'au dernier étage&lt;/em&gt; », complète Benoit Viault.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/recherche-et-developpement/2019-09-26/innovation-toulouse-reve-d-un-dome-pour-se-preparer-au-pire-829004.html"&gt;Innovation : Toulouse rêve d'un dôme pour se préparer au pire&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Implanté à proximité de l'hôpital de Purpan, et baptisé SENS (pour Simulation Environnementale et NeuroSensorielle), le centre est composé d'un assemblage de dix conteneurs aménagés formant une surface totale d'environ 150 m2. En plus de la pièce principale, le bâtiment comprend une salle de supervision, une salle de cours pédagogique et des espaces de stockage pour faire fonctionner les systèmes de climatisation.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;img src="https://static.latribune.fr/article_body/2361531/centre-catastrophe.jpg" data-id="2361531" class="content_media" alt="centre catastrophe"&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;em&gt;Le centre est constitué de plusieurs conteneurs. (Crédits : Rémi Benoit)&lt;/em&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;Sa construction a été assurée par les équipes toulousaines du groupe Cegelec Défense qui a pu s'appuyer&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2020-11-19/cegelec-defense-veut-produire-en-serie-des-hopitaux-mobiles-862758.html"&gt; sur son expertise de longue date dans la confection de shelters à usage militaire&lt;/a&gt;. D'un montant global de 3,5 millions, le projet est financé par le CHU de Toulouse et la Région Occitanie grâce notamment à un cofinancement européen. Son émergence à Toulouse ne doit rien au hasard. Entre l'explosion de l'usine AZF qui a fait 31 morts et 2.500 blessés en 2001 et les attentats perpétrés par Mohammed Merah en 2012, la Ville rose a dû gérer des catastrophes majeures ces dernières années.&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;span class="widgetlink"&gt;&lt;span class="header-widgetlink"&gt;Lire aussi&lt;/span&gt;&lt;span class="body-widgetlink"&gt;&lt;span class="lt-protected-icon"&gt;&lt;/span&gt;&lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-09-26/cegelec-defense-construit-a-toulouse-un-centre-unique-au-monde-pour-la-medecine-de-catastrophe-977446.html"&gt;Cegelec Défense construit à Toulouse un centre unique au monde pour la médecine de catastrophe&lt;/a&gt;&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;&lt;/p&gt; &lt;p&gt;&lt;/p&gt; &lt;h2&gt;Des étudiants d'Harvard pourraient venir s'y former&lt;/h2&gt; &lt;p&gt;Pour imaginer ce centre, les urgentistes toulousains ont collaboré avec des confrères notamment américains. Greg Ciottone est professeur de médecine d'urgence et de catastrophe à la Harvard Medical School. « &lt;em&gt;J'ai été responsable fédéral de la catastrophe. Mon équipe a été la première mobilisée lors des attentats du World Trade center et je suis aussi intervenu lors d'un tremblement de terre à Haïti. Cette expérience me fait dire que ce centre est très réaliste&lt;/em&gt; », témoigne-t-il.&lt;/p&gt; &lt;blockquote&gt; &lt;p&gt;&lt;em&gt;« Des étudiants en médecine d'Harvard pourraient venir s'y former pendant une à deux semaines et des membres de la faculté venir visiter le centre », ajoute-t-il.&lt;/em&gt;&lt;/p&gt;&lt;/blockquote&gt; &lt;p&gt;Le centre devrait aussi recevoir les équipes des agences de l'OMS qui s'occupent de la réponse humanitaire, des médecins intervenant en montagne voire même les astronautes via un partenariat avec le &lt;a href="https://toulouse.latribune.fr/innovation/recherche-et-developpement/2019-10-04/apres-30-ans-de-medecine-spatiale-a-toulouse-qu-a-t-on-appris-829687.html"&gt;Medes (établissement de la médecine spatiale à Toulouse)&lt;/a&gt;.&lt;/p&gt;</description>
  83.      <enclosure url="https://static.latribune.fr/2361536/centre-catastrophe.png" mimetype="image/png" type="image/png" length="7753714"/>
  84.      <guid>https://toulouse.latribune.fr/innovation/2024-04-26/toulouse-ouvre-un-centre-unique-au-monde-pour-se-preparer-au-pire-996186.html</guid>
  85.      <pubDate>Fri, 26 Apr 2024 06:00:00 +0200</pubDate>
  86.    </item>
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  89.  
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